S’engager

L’action est toujours payante !

Quels types d’action ?

Grèves et manifestations sont toujours à l’ordre du jour

Même s’il y a eu un découragement après les mouvements de 2003, le retrait du CPE a prouvé que « la rue peut gouverner » quelques fois ! La volonté de SUD RURAL TERRITOIRES est de favoriser, autant que faire se peut, la recherche du rapprochement intersyndical dans les luttes futures pour justement privilégier l’intérêt des salariés plutôt que celui des appareils syndicaux.

Donc chaque fois que c’est possible, il faut travailler en intersyndicale pour être plus fort, et proposer des alliances pour obtenir des sièges en CAP. Attention, il faut bien garder à l’esprit que nous sommes petits, les mouvements de grève à la rentrée 2006 lancés par Sud rural tout seul n’ont pas été suivi par les « gros » syndicats qui ont donné leur mot d’ordre à une autre date… Bien sûr ça énerve, mais ça doit surtout nous servir de leçon. Adaptons nos actions à notre échelle et apprenons aussi à travailler avec les autres en gardant notre identité. Nous ne changerons pas le monde à nous tout seul !… Notre objectif reste de développer un syndicalisme (de masse) militant plutôt que le « service à l’adhérent » pierre angulaire du fonctionnement syndical actuel qui donne les résultats que l’on sait (- de 8 % de syndiqués en France).

L’action locale au quotidien est importante.

Au quotidien, il est nécessaire de faire vivre localement nos revendications (des services publics avec des moyens et du personnel pour remplir toutes les missions…), nous devons veiller avant tout à l’intérêt général et particulièrement à l’intérêt des personnels qui sont dans les situations les plus difficiles. Il faut défendre les dossiers, être au plus près des gens et de leurs préoccupations, et les faire remonter chaque fois que c’est possible. Pour cela, deux conditions :

a) Etre au point au niveau juridique

  • Profiter des dossiers de Solidaires chaque fois que c’est possible.
  • Se former : les membres volontaires de SUD RURAL TERRITOIRES peuvent bénéficier d’une formation syndicale, puis en faire profiter les autres.
  • Identifier ensuite des personnes ressources sur tel ou tel sujet, qu’on peut appeler en cas de problème.
  • Se constituer une documentation / bibliographie qui pourrait être mise en commun (notamment les références des circulaires intéressantes, le code du travail, etc.).

b) Siéger, siéger et encore siéger !

Nous ne sommes pas beaucoup, nous sommes (presque) tous provinciaux et loin, et cela demande de la disponibilité et du travail, mais c’est très important : en CTM, CTR, CTL, CNEA, CREA, mais aussi dans les conseils d’administration des lycées et services, siégeons et ouvrons-la ! Nous sommes désormais représentatifs dans beaucoup de régions et au ministère, alors profitons-en pour faire entendre nos idées !

La transformation sociale

Elle nous tient à cœur, au-delà de la défense des salariés au quotidien, continuons à militer pour un monde plus juste, plus respectueux de l’environnement, moins mercantile et plus humain… Le local et la transformation sociale, il faut tenir les deux bouts à la fois. Il est important de travailler avec les Solidaires locaux partout où c’est possible. Parallèlement des membres du bureau national siègent au bureau national de l’Union Syndicale Solidaires à Paris.

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Une action s’engage dans mon établissement

Vous rencontrez un PROBLÈME PROFESSIONNEL, INDIVIDUEL OU COLLECTIF ? Vous pouvez alors :

  • Solliciter au plan local (département ou région) les militants SUD RURAL TERRITOIRES, de préférence ceux du secteur concerné ou les élus en CT et CHS qui peuvent :
    • Rechercher et fournir des renseignements administratifs.
    • Conseiller pour une démarche auprès de l’administration.
    • Accompagner en audience ou lors d’une consultation de dossier professionnel.
    • Intervenir par téléphone, courrier ou directement auprès d’un chef d’établissement ou de service, d’un responsable administratif.
    • Aider à la rédaction d’un recours gracieux (auprès de l’autorité qui a pris une décision contestée), hiérarchique (en direction du supérieur de l’auteur de la décision) ou contentieux (en tribunal administratif ou aux Prud’hommes).
  • Vous pouvez aussi, en l’absence d’interlocuteurs locaux, contacter le coordonateur national ou les secrétaires nationaux.
  • En tout état de cause, ne laissez jamais pourrir une situation conflictuelle, gardez toutes les pièces écrites, assurez-vous d’obtenir les témoignages écrits et signés des collègues, etc.

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Comment monter une section locale ?

Lorsque vous créez une section, il est préférable de créer une section départementale, mais la solution régionale est possible, qui pourra ensuite englober tous les services du ministère de l’agriculture : enseignement, services déconcentrés, administration centrale…

Le syndicat SUD RURAL TERRITOIRES est un syndicat national déclaré à la mairie de Paris. Les sections sont rattachées au syndicat national et n’ont pas à être déclarées au tribunal.

Voici les étapes de création d’une section.

Création de la section

Faire une réunion qui permettra de créer une section avec au moins 3 membres (secrétaire et trésorier plus un responsable de l’interprofessionnel Union Syndicale Solidaires par exemple). Les autres sont membres de la section, simplement.

Déclaration

Une fois votre section créée, déclarez la à votre directeur de service (EPLEFPA pour l’enseignement agricole) et au directeur de la DDI de votre département. Vous pouvez aussi déclarer la section au SRFD et au DRAAF de votre région, histoire d’être poli et de faire valoir vos droits. À toutes vos déclarations, joignez un procès verbal de constitution de SUD RURAL TERRITOIRES ainsi que les statuts et le règlement intérieur (trouvés sur ce site dans « textes fondateurs »). Vous pouvez profiter de cette création pour demander une première audience auprès de votre directeur et lui demander quelques moyens d’existence :

• accès aux panneaux et aux locaux syndicaux,
• autorisation de diffuser des tracts dans l’établissement, de faire des réunions syndicales et heures mensuelles d’information,
• utiliser les moyens de communication de l’établissement : fax, téléphone, courriel. Si en plus vous pouvez obtenir le droit de tirer quelques tracts, c’est super !

Vous pouvez dire que SUD RURAL TERRITOIRES est représentatif au ministère de l’agriculture depuis 2003. En principe votre hiérarchie ne peut rien vous refuser qui soit dans le droit syndical. Si il y a problème prévenir le syndicat national. Voir fichier « droits syndicaux » au ministère de l’agriculture.

Ouverture d’un compte bancaire

Contacter le bureau national  pour connaître les modalités pratiques d’ouverture d’un compte à la banque de votre choix.

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Comment communiquer ?

Essentiel, mais plus facile à dire qu’à faire !

Ce site Web

Il a été créé début 2005 puis étendu aux réseaux sociaux (Facebook et Twitter). C’est donc désormais un outil de communication sur lequel on peut compter. Son contenu est géré sous la houlette du bureau national. Ne pas hésiter à lui proposer des textes pour publication.

Les listes de diffusion

Pour faciliter notre communication par messagerie, des listes de diffusion régulièrement mises à jour constituent un bon moyen d’informations et échanges à différents niveaux : bureau national (buro à sud-rural.org), adhérent.e.s (adh à sud-rural.org), enseignement agricole public (eap à sud-rural.org), services déconcentrés (sd à sud-rural.org), enseignement supérieur (sup à sud-rural.org).

La commission EAP (enseignement agricole public)

A la réunion de bureau national de décembre 2005, quelques membres de la région Rhône Alpes avaient souhaité l’organisation d’un groupe de réflexion à l’intérieur de SUD RURAL TERRITOIRES, plus spécifiquement chargé des questions relatives à l’enseignement agricole. Le bureau a donné son accord sous réserve de deux écueils à éviter absolument :

  1. La dérive de la partie EAP de SUD RURAL TERRITOIRES vers un « Sud Éducation bis » : Sud Rural reste le syndicat des agents de la communauté de travail du ministère de l’agriculture, et doit garder toute sa transversalité ; il n’est pas question de se couper en deux, EAP et services déconcentrés ;
  2. Ce groupe de travail ne doit pas être un groupe de travail « enseignants », en lycée agricole, il y a aussi des ATOSS et des agents administratifs. La fusion de certains corps permet d’ailleurs une plus grande mobilité des agents entre EAP et services déconcentrés, autre argument en faveur de la sauvegarde de notre unité.

La commission EAP a donc vu le jour fin janvier 2006, elle est composée de tous les adhérents qui le souhaitent et compte aujourd’hui une vingtaine de membres qui se réunissent une fois par an et communiquent sur la liste de diffusion dédiée (eap à sud-rural.org). Exemples de sujets discutés : CAP des PLPA, PCEA et CPE, notre position par rapport aux 4ème /3ème, par rapport aux bac pro service qui se développent tous azimuts, de la formation continue des agents, de la déconcentration des structures, des moyens de sauver notre pédagogie qui a fait largement ses preuves… La commission EAP de SUD RURAL TERRITOIRES produit des brochures expliquant ses positions, et fait régulièrement des tracts spécifiques EAP distribués dans les casiers des lycées.

Journaux de SUD RURAL TERRITOIRES

Dans la mesure des possibilités, la « Feuille de choux » a commencé à être publiée en septembre 2006. D’un format A4 recto-verso elle est facile à diffuser, sous forme imprimée et numérique. Elle reprend les grandes lignes de l’actualité revendicative de SUD RURAL TERRITOIRES.

Le journal « Sud rural production » vise à faire connaître notre syndicat lors des échéances électorales.

Le véritable défi reste en fait d’arriver à anticiper les choses le plus possibles, de manière à être très réactifs au moment où les évènements nous tombent dessus